mercredi 11 août 2010

WEBB WILDER - "More like me " (2009 ) par Rockin-JL


SURFONS AVEC WEBB

Webb Wilder, voila un artiste passablement ignoré en France , même si il fut un temps - celui où la star ac et ses variantes n’avait pas encore totalement squatté les plateaux télé , où Antoine de Caunes, grand fan, l’invitait à Rapido ou NPA.
Webb Wilder est né en 1954 à Hattiesburg, Mississippi, a grandi musicalement avec le blues du terroir bien sur, mais aussi avec le R&B de New Orleans, la country , la surf music ,mais aussi un peu plus tard avec la " British invasion " ,les Kinks, Stones, Beatles et 2 goupes qu’il apprécie particulièrement , les Faces et Mott the Hoople.
En 1976 ; il bouge vers Austin ,Texas, et après 10 ans à écumer les salles , vers Nashville , Tennesse, la Mecque de la country et sort en 1986 son premier album le bien nommé "It came from Nashville " ; 8 autres suivront jusqu’à ce dernier paru en 2009, mon préféré étant "Hybryd vigor" ( avec des titres terribles comme "Hittin where it hurts" ," Human cannonball" ,"what’s got wrong with you" ).













Difficile de décrire la musique de Wilder, qui est parfois classifiée en "southern roots rock" , "sci-fi psycho rockabilly" (sic),"hillbilly swampadelic" (re sic), j’en passe et des plus barbares et encore moins compréhensibles…Alors pour faire simple, je dirai que c’est du bon vieux rock’n’roll qui décape les esgourdes , à la croisée entre Eddie Cochran, Dr John (rien que la pochette) , John Hyatt, Stray Cats, Johnny Cash, Hank Wiliams ,Screamin’ Jay Hawkins,the Band, John Cougar Mellecamp et Elvis (d’ailleurs dans le livret, on voit Wilder jouer sous un poster du King).

Les 12 titres de cet album alternent morceaux rock’n’roll enlevés ,2 grattes en avant ;
"ju ju man" ,le boogie "honky tonkin", "don’t slander me" (reprise de Roky Erickson des "13th Floor Elevators") , "she said yeah" rock endiablé à la Jerry Lee ; une belle reprise de "still water runs deep" d’Eddie Hinton avec un petit côté Stones ; et des ballades chaleureuses, "too cool for love", "she no romantic" ,"pretty is a pretty does" , "changing colors" et le morceau phare du cd, "come around" , proche d’un Tom Petty . Un bien bel album, de toute façon difficile d’être déçu avec Webb qui tisse bien sa toile (facile), il y a toujours de bons moment dans tous ses albums ,même si certains sont plus inégaux. Chanteur guitariste songwriter, mais aussi acteur et cinéaste de courts métrages, ce personnage loufoque a su se créer un univers unique et attachant, à découvrir.






"Still water runs deep" live in Virginia 2009

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