mardi 28 février 2012

WHITEBOY JAMES & the Blues express "Last time was the last time" (2010) par Rockin-jl


"Last time was the last time" est le second album de Whiteboy James et son Blues express , combo californien reformé après une mise entre parenthèses de 5 ans.
Mais le blues, quand on y a goûté on y revient toujours…Le petit James Page grandit en écoutant la collec de disques de son oncle, country et Rhythm &  Blues "Deep South" puis découvre les Cab Calloway , Louis Jordan, Big Joe Turner, Elvis, Jerry Lee Lewis ou Lightnin' Hopkins. Au milieu des 80's armé de son harmonica il partage des scènes avec les groupes de passage qui l'y invitent, tels Rod Piazza, William Clarke, James Harman, les Blasters, Little Charlie et ses "chats de nuits", Johnny Dyer, Juke Logan, pour ne citer que les plus connus. C'est au cours d'une de ces jams que naît le Blues express avec qui il sort un premier disque au début des 90's.


Groupe de scène réputé pour ses prestations incendiaires, Whiteboy (chant, harmo) et ses complices (Scott Abeyta, guitare, Blake Watson, basse, Max Bangwell, drums) pouvaient ils retranscrire sur sillons (oups, pardon, me croit encore à l'époque des 33 tours alors qu'on est au numérique!) leur  énergie?
Réponse des le premier morceau "Chicken and the hawk" un jump blues sauce rockabilly assez irrésistible! Et le soufflé ne retombe pas avec "Last time was the last time" qui donne son titre à l'album, plus affilié au Chicago Blues et emmené par l'harmo de James, un titre qui m'évoque les belles heures des Nighthawks de Mark Wenner ou des Fabulous Thunderbirds de Kim Wilson. Je vais pas vous les faire tous, mais la plupart des titres sont assez courts, secs et nerveux, du jump blues qui claque comme dans "by my side" ou "Kiss me when I kiss" , du rockabilly  ("reefeer man"), du blues-rock ("upside your head" "Walked around the world"), un beau blues mid-tempo avec de surprenants changements de rythme et solos de gratte à gogo (  "Worried life blues", une "cover" Big Macéo )  ou un autre, clin d'œil à  T-Bone Walker dans le titre et le phrasé de guitare ("T-Bone for Daisy") sans oublier 2 instrus à la Hollywood Fats  et "Shave'em dry" qui clôt l'album, avec encore un festival du guitariste qui en profite pour caser le riff du "Crosstown traffic" d'Hendrix.
Partie d'harmos à gogo, de guitares, chant puissant, rythmique en béton, bonnes compos, bref, un solide disque à  acquérir sans hésiter pour les fans des groupes cités dans cette chronique; toutefois petit bémol, rien de bien nouveau sous le soleil (californien), comme une impression de déjà entendu, mais un bon moment quand même!





"Shave'em dry" (jolie la photo mais je cherche encore le rapport..)



(article paru initialement dans la revue BCR)

2 commentaires:

  1. Ca me fait beaucoup penser à James Harmann spécialement la voix !

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  2. Ceux qui aiment (d'abord, ils ont bon goût !)et aimeront aussi sans doute certains albums de Duke Robillard...

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