lundi 1 avril 2013

LES BEATLES, un album blanc, par ROCKIN-JL et LUC B



Chaque mois, notoriété oblige, les disques affluent à la rédaction du Déblocnot. Parmi ceux-là, de vraies découvertes telles les Witch Doctors, Laurent Zerat ou les Chics types et puis des déceptions, voire même calvaire parfois à écouter. Parmi  ceux  arrivés le mois dernier, cet album à la pochette toute blanche. Rien dessus. Du beau foutage de gueule, genre on n'a pas besoin de mettre notre nom tellement on est géniaux... On en reparle dans 5 ans...  Ou manque de moyen au moment de payer l'imprimeur... le budget de production ayant été sniffé, genre, on est un groupe de rock et on se la pète comme les anciens.  

Au Déblocnot, personne n'en a voulu, et le disque est resté là. Remarquez, un double album bien épais, c'est pratique pour caler une armoire, ou servir de dessous de plat. Et puis jusqu'à ce qu'un jour de désœuvrement (Sonia était partie à son rendez-vous quotidien chez l'esthéticienne, Philou errait l'âme en peine à la recherche de son décapsuleur, Claude en manque de fil de pêche a piqué une corde de mi sur la Gibson de Bruno, Pat est parti accompagner sa fille à un concert d'Alizée - chronique à suivre...) je le glisse dans ma platine. Mal m'en a pris !  Après écoute je m’étonne des  commentaires élogieux que j'ai pu trouver sur le net, car franchement je trouve ça  très moyen, pourtant je m’y connais en musique. Possédant une énorme collection de disques allant de  Lady Gaga à Village People en passant par les Spice Girls et Pascal Obispo, c'est vous dire si je suis mélomane.

Les Beatles, en français les scarabées, pourtant c'est le cafard qu'ils m'ont donné....

Bon, déjà j’aurai du me méfier d’un album sans titre, album blanc, voilà qui traduit déjà le manque d’imagination de ces 5 jeunes de Manchester que leurs fans (si si ils en ont, incroyable) surnomment les Fab Four. Je pense qu'ils se prénomment Fabrice tous les 4, c'est pour ça sans doute. Ce n'est pas un disque, c'est le Grand Bazar de l'Hôtel de Ville ! Chant d’anniversaire ("birthday"), pseudo textes engagés ("Revolution"), titre bruyant ("Haltère Skateboard"... ou euh... "Helter Machin Chose"), qu'est-ce qu'il peut gueuler là-dessus, je me la joue Curt Cobain désespéré... Le pompon étant quand même "Bungalow Bill", et pourquoi pas "Mobil Home Sam" tant qu’on y est ?! Tiens, pour vous dire le j'm'en foutisme des gars, le titre "Revolution" (qui d'après nos sources aurait été refusé pour la merveilleuse comédie musicale 1789 LES AMANTS DE LA BASTILLE, et c'est tant mieux !) il s'appelle en fait "Revolution 1" et plus tard on a "Revolution 9". Je veux bien qu'on se la joue intello, on donne des opus aux titres comme dans la musique classique, mais au moins on apprend à compter ! Ils passent du 1 au 9 ces cons-là !! Y sont où les 7 qui manquent ?

Bon, ça commence par un morceau rock en hommage à Gérard Depardieu, "Back in the USSR"; intro franchement pompée sur tout ce qui se fait déjà, et faudrait leur dire de remettre les lettres dans l'ordre (U - R - S - S, quatre lettres, pas mieux) et que ça ne s'appelle plus URSS depuis 15 ans ! Je ne sais pas si c'est eux qui ont écrit ça, ou une reprise de Status Quo. Et puis les clins d'oeil aux copines, ça va deux secondes.... "Chère Prudence" par-ci, "Martha ma chère" par-là, "Julia", "Sadie"et les autres. Dans la série coquille, y'en a une bonne : "Savoie truffe" qu'ils chantent les mecs. La Savoie, mais pour des anglais de Blackpool c'est pas étonnant qu'ils ne connaissent pas, est tout de même plus réputée pour ses gâteaux que ses truffes... Et que dire de "Why don't we do it in the road" ?? Voila qu'ils veulent le faire sur la route, au vue et au suçe de tout le monde, non mais ça va pas mieux, non ?!

Seul le titre  "Obladi Oblada"  sauve un peu les meubles, l'air est pas mal, se sifflote (c'est ce qu'on attend d'une bonne chanson, des trucs simples qu'on peut siffler sous la douche) et puis le texte est poétique, pas revanchard comme le reste de l'album. Mais c’est bien peu pour un double album ! Les 2 paroliers, des certains Fabrice Lennon et  Fabrice Mc Cartney (un écossais ?) ne sont pas au niveau, et je ne parle même pas de leur look de babas post soixante huitards attardés, cheveux longs idées courtes comme chantait Antoine... Ils adorent jouer au yoyo, avant de monter sur scène, sauf Fabrice Lennon, il a horreur de ça, et braille tout le temps "Du yoyo, Oh no!". Étonnant, non ?

Musicalement c’est pas beaucoup mieux, le guitariste, un nommé Fabrice Harrison maltraite son instrument, d’ailleurs on comprend mieux le titre  "While my guitar gently weeps" (pleure), tu m’étonnes qu’elle pleure sa guitare… D'ailleurs, y parait que pour le solo ce n'est pas lui qui joue. Bonjour les bidouillages. Quant au batteur, il a carrément emprunté son nom à l’immense Ringo, le mari de Sheila (une star, lui, dont le tube "Le grand corbeau noir" avait été repris par un groupe anglais, The Buggles) et mégalomane jusqu’au bout, l’a affublé de  "Star" , Fabrice Ringo Star... C'est nul. Barclay James Harvest, ça fait cool, mais Fabrice Ringo Star, je me marre... Il parait qu'ils ont débuté dans une caverne, pas étonnant que leur musique soit si rustre.

Dans mes recherches j'ai constaté que ce n'étaient pas franchement des débutants, qu'ils avaient enregistré d'autres albums, tous plus ineptes les uns que les autres, par exemple "Au secours" (tu m'étonnes), "Sergent Poivre"  et un autre dont j'ai bouffé le titre, "Le Curé flane". Ah non ça me revient "L'abbé rode", vraiment n'importe quoi... Y'a aussi un hommage a une chanteuse française de talent, "Lââm en caoutchouc" ("Rubber soul"). En plus ils font des tours de magie, mystérieux (tu m'étonnes, bis) et histoire de bien se faire remarquer, en tournée, ils voyagent en sous marin, et jaune en plus. Pratique pour se garer...

Alors il parait en plus, que ces quatre-là ont une muse, une inspiratrice, une source inépuisable de bonnes idées, en la personne d'une jeune artiste japonaise (elle serait plus particulièrement maquée avec Fabrice, non, Fabrice l'autre, celui qui joue de la guitare, non, le deuxième...) dont nous avons un portrait inédit (ci-contre) puisqu'elle se montre rarement aux médias, elle communique uniquement par oral, sur disque, des bruits de gosier, sorte de hululements plaintifs, mi revendicateurs mi orgasmiques, on ne sait pas trop... Paraitrait que la NASA ait mis une de ses prestations dans la sonde Voyager, qui parcourt l'univers à la recherche de vie extra terrestre... Si les Aliens ont deux doigts de jugeotes, c'est sûr qu'ils éviteront de nous envahir !! Remarquez, comme système d'alarme, elle peut être bien cette fille !

Bref y’a du boulot avant que ces petits gars de Southampton ne percent, gageons qu’on les aura oublié bien vite. Ils ne font que pondre des trucs qui partent dans tous les sens, y'a aucune cohérence musicale, ils repiquent un peu partout (même du blues "Hier blues", si les anglais de Dartford savaient jouer du blues ça se saurait !). Plutôt que ce genre de pop mille fois entendue, portez-vous vers les originaux, les Oasis, Blur, Pulp, Supergrass, Mika ou Robbie Williams... Ça c'est de l'original et pas de la copie frelatée ! 

Je vous laisse, on vient de recevoir notre dernière livraison... Tiens je vais prendre ceux-là, celui avec le vieux qui porte des fagots... et... les mecs qui pissent sur un bloc de béton... Tiens Luc, regardes les têtes de présidents américains sculptées dans la montagne, ça doit être de la country-roc, ça doit être bien, et puis un dernier... oh la vache, les minettes à poils sur la pochette, wouah, à l'intérieur, le mec il a 25 nanas pour lui tout seul, c'te frime...  J'espère au moins qu'il sait jouer de la guitare.... Et là c'est quoi ? Bah, y'a pas de nom non plus ? C'est une pochette toute noire, point barre. Décidément... allez, poubelle directe ! 

Bon, on est un peu obligé de vous passer un extrait, "Dear Prudence", c'est la session en studio, la caméra est entièrement sur Fabrice Ringo Star (quand on vous disait qu'il a déjà le melon) qui essaie vainement de se la jouer John Bonham, il frappe comme un dingue, le mix est minable, on entend rien des autres, risibles les mecs !!  




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