mardi 16 avril 2013

RIOT AND THE BLUES DEVILS "No one to blame but me" (2012) par ROCKIN "devil"-JL



Troisième album pour le trio Québécois construit autour du guitariste chanteur Riot et ses compères le bassiste Big Papa Mike et le batteur Mark Di Claudio après "Riot and his rhythm blues" (2005) et " Tough times" (2008).  Avant de fonder ce groupe en 2001, Riot a traîné sa gratte dans pas mal de groupes et officie également dans le groupe "Vilain Pingouin" qui connaît là bas un certain succès, mais comme souvent les meilleurs n'arrivent pas jusqu'à nous et on doit se contenter de Céline Dion ou Garou… Les influences déclarées de ce guitariste sont assez larges du hard au blues en passant pas country et rockabilly,  de Muddy Waters à Slash en passant par Roy Buchanan et Merle Haggard..

Cet album recorded live en studio par le bien connu Nicky Estor dans les studios d'Iguane Records à Montréal fait la part belle à un  blues entraînant teinté de jump et de rockabilly.
Hormis 2 blues lents ("the father the son and the holy ghost" et " salvation") et un blues accoustique ("No one to blame but me" qui donne son titre au CD) les autres titres dépotent pas mal.  Nous aurons ainsi  des shuffles ("I wanna be" "Sad and lonely" ), du blues rock ("Going back to the roots" ;"150 dollars hat" "hard working man" ), du rock'n'roll  (" You're the one for me" chanté en duo avec la chanteuse Magalie Giguère , un titre à la "Shake your moneymaker" d'Elmore james); et des titres jump blues ("I miss my woman" "Whre the hell was my baby last night", "raise hell").
Pas de reprises, Riot signe tout, sauf "Going back to the roots" signé et chanté par son auteur Jean Claude Lantin; autres invités le guitariste Jimmy James sur 2 titres, l'harmoniciste Pat Loiselle sur 3 et le clavier André Chrétien à l'orgue et au piano sur 3 plages.
Chanteur puissant, bon guitariste (écoutez ce solo sur "Hard working man"), Riot accompagné de ses diables bluesy, signe là un album vraiment entrainant, chaud comme l'enfer; no one to blame but you si vous ne me croyez pas!





article paru dans le no 31 de la revue BCR

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