vendredi 6 septembre 2013

DEEP PURPLE, RHAPSODIE IN ROCK de Jean Sylvain Cabot (2013) par Luc B.


C’est à ma connaissance le premier ouvrage consacré à DEEP PURPLE édité en français. On peut s’en étonner, quand on voit le nombre de bouquins qui ressassent l’histoire des Stones, de Led Zep, de Morrison et ses Doors. On s’en étonne d’autant plus que Deep Purple jouit dans le landerneau rock d’une plutôt bonne réputation, un certain capital sympathie, et son parcours chaotique aurait dû attirer plus d’un biographe. On s’en étonne, mais on s’en réjouit, car ce bouquin est très bien fait.

avec Nick Simper et Rod Evans
300 pages et pas de photo. Vlan, c’est dit ! Les photos, y’a qu’à aller sur Google pour en trouver des millions… Le livre se partage en trois parties. D’abord, l’histoire du groupe, de sa création au dernier NOW WHAT ?! Ensuite, la discographie complète, incluant les live. Et là, y’a du boulot !! Cette manière de procéder permet de fluidifier l’histoire racontée, sans s’appesantir sur le contenu des disques, et de privilégier les relations entre les membres du groupe. Et ça permet de prendre tout son temps, ensuite, pour parler des disques. Enfin, une troisième et dernière partie, plus courte, fait le point sur « nébuleuse pourpre » RAINBOW, WHITESNAKE, et albums solos.

Jean Sylvain Cabot commence par souligner la spécificité de ce groupe sur les autres groupes de Hard Rock, en rappelant deux choses : chez Deep Purple, pas d’histoire de dopes (hormis avec Tommy Bolin, mais cela n’a pas duré…) on préfère bibiner au pub ou en coulisse, et pas de textes satanico-machos, pour les périodes où Ian Gillan tenait la plume. C’est à saluer. Et pour cause : l’auteur ne range pas Deep Purple dans catégorie Hard Rock, et l’analyse de la discographie lui donne raison. 

Quelques idées se dégagent du livre, qui cernent bien ce qu’était ce groupe. D’abord, c’est moins un groupe qu’une addition d’individualités fortes, et musicalement cultivées. Le patron, c’est le manager, Tony Edwards, un industriel reconverti dans la musique, donc avec un apport financier sans fond, les musiciens sont comme des salariés. Les droits d’auteur sont d’ailleurs partagés en cinq parts égales (au grand dam de Blackmore !!). Première spécificité, ils étaient là pour travailler ensemble, pas pour le fun (pas d’histoire de jeunesse, comme Jagger et Richards). Ils n’étaient pas obligés de faire copains-copains, et ça tombent bien, car dès le début, les dissensions existent, et ne feront que croitre avec le temps. L’aspect petite-entreprise renvoie les rapports humains au second plan. Lorsque Rod Evans, le chanteur des trois premiers albums est remercié, c’est par Edwards, sans que les musiciens n’interviennent. Il enregistrait en studio la journée, sans savoir que le soir, les 4 autres recommençaient avec Ian Gillan, les mêmes chansons ! Le limogeage de Roger Glover (bassiste) en 1973 se fera de la même manière, entre deux portes de bureau. Coup de massue pour celui qui en studio, se tapait 80% du boulot aux manettes, s'occupait du design (il cumulait un poste de producteur au sein de Purple Records). Et quand Joe Lynn Turner sera évincé en septembre 1992 et remplacé par le revenant Ian Gillan, on confiera au chanteur les bandes play-back débarrassées de la voix de Turner, en lui disant : t’as une semaine pour réécrire et enregistrer tes propres textes !

avec Ian Gillan et Roger Glover
J’ai dit qu’ils étaient musicalement cultivés, et c’est une autre caractéristique de ce groupe. Jon Lord, autour de qui le groupe se forme, avait une formation classique, autant que jazz. Blackmore aussi, féru de musique baroque, puis médiévale. Ce qui a donné très vite, en concert, de très longues envolées instrumentales, que l’on peut qualifier de progressives (si on s’en tient à la définition), à la manière de jazzmen empruntant au classique avec des instruments de rock ! Deep Purple a très vite été célèbre pour son sens de l’improvisation (même si Ian Paice, perfidement, rappelle que chez Blackmore tout était calculé…) basée sur des duels guitare/claviers. Dès 1969, Deep Purple est la grande attraction du circuit, en termes de prestations live. Au point d’être virés de la première parties de CREAM, aux USA, pour ne pas faire trop d’ombre au trio.

D’où ce constat : quid du Hard Rock là-dedans ? Si IN ROCK (1970) est incontestablement une des pierres angulaires du genre, Deep Purple est un groupe éponge, qui selon le vent, donne dans le Psychédélisme, le Progressif, la Pop, le Rhythm’n’Blues, le Heavy Métal… Bref, tout simplement du Rock, au sens large du terme.

De même, on peut avancer que chez Deep Purple, il n’y avait pas de leader, au sens Pete Townsend, Jimmy Page ou Mark Knopler du terme. Un type qui donne le cap. Pour les quatre premiers disques, Jon Lord, l’ainé, celui qui cumulait le plus d’expériences (il parait qu’il joue du piano sur « You really got me » des Kinks, mais ne dit-on pas aussi que Jimmy Page y tient la guitare ?) fait figure de directeur musical, culminant avec le CONCERTO FOR GROUP AND ORCHESTRA (1969) et GEMINI SUITE (1970). Quelques peu vexé que ses initiatives orchestrales ne soient pas appréciées, il se relègue lui-même au second plan, au bénéfice de Ritchie Blackmore, qui durcit le ton avec IN ROCK (1970). Blackmore, même s’il se délecte de suites d’accords complexes tirés de la musique classique, veut privilégier une exécution rock : énergie, bruit, riffs. Mais déjà Ian Gillan reprend l’avantage pour FIREBALL (1971), ce que n’apprécie pas Blackmore, qui clairement lui signale que dorénavant, sur scène, il fera tout ce qu’il peut pour lui voler la vedette et lui pourrir la vie ! Charmant. Ensuite, l’axe se déplace vers le tandem Coverdale/Hughes, qui imposent leurs choix, en apportant une ligne funky, devant un Blackmore aux abonnés absents, et un Lord qui laisse les autres s’étriper. Et là encore, bataille d’égo et de place au micro entre les deux hommes. Blackmore reprend la barre en 1984 et veut absolument virer FM, puis se tire en 1992, permettant à Joe Satriani de jouer en tournée pendant plusieurs mois. Depuis 1994, le navire semble stabilisé avec l’arrivée de Steve Morse. D’ailleurs les anciens louent l’arrivée de Tommy Bolin, puis de Steve Morse, où de nouveau le groupe retrouve le sens du partage d’idées, d’échange, de création commune.

avec Glenn Hughes, David Coverdale, Tommy Bolin
Conséquence de ce défaut de leadership, les albums studio sont presque tous bâclés. A leur début, ils sont sur les routes toute l’année (Deep Purple fait un carton aux USA, et en Scandinavie, en Allemagne) et ils n’ont pas le temps de travailler en studio. Pour la période suivante, les chansons sont composées en jammant, arrangées en concert aux fils des soirs, et les nouveaux titres gravés en studio lorsque la maison de disques réclame un vinyle. Il n’y a pas chez Deep Purple un musicien-producteur, comme Jimmy Page pour Led Zeppelin, qui avait une vision, un projet, une œuvre à construire, passant des mois à peaufiner les bandes. Blackmore a déclaré que son boulot c’était jouer de la guitare, certainement pas faire mumuse avec les boutons d’une console de mixage… Glen Hughes raconte : comment voulez-vous bosser en studio sur des chansons quand moi j’écoute du Stevie Wonder, Blackmore de JS Bach, et que Jon Lord bouquine dans son coin… 
 
avec Ian Gillan et Joe Satriani
On ne peut évoquer Deep Purple sans s’arrêter sur le cas Ritchie Blackmore. Guitariste talentueux mais introverti, ténébreux, manquant d’assurance. Il apprend le métier de show man avec David "Sceaming Lord" Sutch, en 1961. Celui qui jusqu’à présent se planque au fond de la scène, va se métamorphoser, à coup de moulinets (il vénère Pete Townsend et Hendrix), jonglage de guitare, effets pyrotechniques avec la complicité de roadies qui foutent le feu aux amplis (ça tournera plus d’une fois à la catastrophe), vandalisme sur guitare et batterie, et autres blagues de carabins. Capable d’aligner des solis lumineux et inspirés, ou de saborder un concert en boudant, voire en quittant la scène, selon (dixit lui-même) qu’il croise dans les premiers rangs un visage aimable ou renfrogné. Capricieux et susceptible ! 

A la lecture du livre, on se pose cette question : fallait-il garder Ritchie Blackmore au sein du groupe ? En moment de WHO DO YOU THINK WE ARE (1973) il menace : c'est Glover et Gillan qui foutent le camp, ou moi ! Il est resté... Les autres musiciens ne s’imaginaient pas jouer sans lui (il assurait tout de même un peu...) mais savaient qu’il était un frein à leur progression. Blackmore refuse toutes compositions qui ne viennent pas de lui, compose les set-list et n’admet aucun changement (d’où ces brouettes de disques live ressassant les mêmes titres), refuse de jouer ailleurs que dans 4 ou 5 pays. Il enregistre ses parties à part, sans tenir compte des maquettes, aux autres de se débrouiller pour l’assemblage des pistes ! Et quand il pond un riff d’enfer, il annonce qu’il le garde pour un projet personnel ! Celui qui pour beaucoup symbolise l’âme du groupe, en est paradoxalement le principal obstacle, responsable des tensions, et castrateur. Son départ est vu comme un soulagement. Lord ou Glover racontent comme ce fut bon de rejouer des « Picture of home » des « No, no, no », des « Hard lovin’ man », de sucrer enfin les 30 minutes de « Space truckin’ » et de partir vers l’Est, en Australie, en Amérique du sud… 
 
Glover et Gillan avec Steve Morse
Jean Sylvain Cabot tord aussi le cou à la légende selon laquelle le vrai Deep Purple est le Mark II (1970-73) avec Glover et Gillan. Certes, les titres les plus célèbres viennent de là (et pas qu’un peu, mon n’veu…). Mais côté prestations scéniques, il avance que la période 1969-70 était somptueuse et novatrice (peu d’archives, ou de piètre qualité sonore), comme celle de 1975 juste avant le premier départ de Blackmore (il loue MADE IN EUROPE et notamment la dernière apparition de Blackmore, à Paris, disponible en cd), et celle de 1992-93 (le line-up de 72 reformé), qui malgré les dissensions et les coups de putes, a donné des concerts absolument passionnants sur le plan musical. De même, les albums à retenir d’urgence sont du côté de DEEP PURPLE (1969), IN ROCK (1970), BURN (1974), COME TASTE THE BAND (1975), PERPENDICULAR (1996). Et oui, pas de MACHINE HEAD (1972) dans le lot, c’est la petite polémique du livre, qui n’est pas tendre avec le besogneux « Smoke on the water », l’éreintant « Space Truckin’ », la scie « Highway Star » ou le sans intérêt « Never before » (Arrrggghhh, mon morceau préféré !!!). Cette partie discographique donne envie de parfaire sa collection... C'est pas sympa, parce que, de la place j’en ai plus sur mes étagères !

Bon, une fois qu’on a dit ça… RHAPSODIE IN ROCK n’est pas franchement un bouquin grand public, il intéressera les afficionados, ou les amateurs de bios musicales, mais la lecture est aisée, l’aventure riche en rebondissements, c’est clair, argumenté, parsemé d’anecdotes (mais pas de cancans, d'allusions à la vie privée, ni de psycho à deux balles), de déclarations des uns et des autres, pas toujours gentilles. Rarement gentilles même !… Ce qui me fascine toujours dans ces bouquins, ce sont les débuts, comment ces types se croisent, se rencontrent, cette nébuleuse de jeunes musiciens qui presque tous feront carrière, on croise plein de noms, comme le dénommé David Coverdale auditionné dès 1969 en remplacement de Rod Evans, et à qui Jon Lord a dit : laisse-moi quand ton numéro, on ne sait jamais, à l’avenir…

Et, ayons une pensée pour Monsieur Terry Reid, qui déclina l’offre de devenir le chanteur de Deep Purple en 1968, comme il déclina celle de Jimmy Page d’être celui de Led Zeppelin la même année… Y’a des gars qu’on pas d’flair…

DEEP PURPLE : RHAPSODIE IN ROCK 
Les mots et le reste - 2013 - 267 pages


Je vous propose un extrait de "Amicalement Votre"... ah non, c'était vraiment comme ça les émissions de télé à l'époque !! "Hush" reprise de Joe South, a été leur premier tube.


45 ans plus tard, il ne reste que Ian Paice (batterie) comme membre d'origine. 

13 commentaires:

  1. Cabot mentionne "Deep-Purple" dans les disques à retenir, ce qui prouve déjà qu'il connait son sujet mais aussi qu'il ne fait pas dans la démagogie.
    En effet, ce disque éponyme de 1969, du Mark I, demeure une des meilleures réalisations de Deep-Purple, avec un "April" qui se délecte de progressions classiques et inspirera certainement à Uriah-Heep "Salisbury".

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  2. Par contre, "manquer de respect" aux incontournables "Highway Star" (surtout), "Never Before" et "Space Truckin'" (malgré que ce dernier donne l'impression de ne pas avoir été peaufiné) est surprenant. Certes, aujourd'hui en comparaison d'innombrable titres du même genre, on pourrait trouver à y redire - quoi que -. Mais il ne faut pas oublier qu'à l'époque c'était totalement novateur. Je pense même que la NWOBHM est totalement redevable de ses titres (et du Mark II en général).

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  3. Extraits piqués au hasard dans la chronique sur Machine Head :
    "mérite-t-il les éloges dithyrambiques et parfois irrationnels dont il a pu faire l'objet ?"
    "Confronté au magistral et éclectique Led Zep IV, et à Black Sabbath amplifiant son son jusqu'aux prémices du Doom, Machine Head parait bien fade et lisse".
    Pour les titres, il sauve "Picture of home", vaguement "lazy" dont il dit qu'à part faire taper du pieds, il ne sert pas à autre chose, qu'avec "scape truckin'" sont des morceaux de scène, que "highway star" est assez bateau dans sa construction, rien d'original... Et il rappelle qu'à sa sortie, la presse ne s'était pas franchement enthousiasmée, et que sans le phénomène "smoke on the water" le disque n'aurait pu eu le même retentissement.

    Oui, il parle pas mal des trois premiers albums, c'est vrai que les compositions y sont plus recherchées, innovantes, il y a sans doute plus de choses à dire sur ces morceaux. C'est Jon Lord qui mène la danse à l'époque. L'exécution pêche encore par manque de spontanéité, ça reste un peu figé parfois, et c'est ce que Blackmore va essayer de changer, pour repartir vers une "éxécution" des morceaux plus rock'n'roll, une musique moins "posée"...

    Procures-toi le bouquin, il est bien, et Blackmore dévoile quelques plans je crois"...

    Tiens, lu une interview de lui, hier, dans R&F.
    - quels conseils pour un guitariste en herbe ?
    - une fois trouvé son 4ème accord, qu'il contacte un très bon avocat.

    - souffrez-vous de ne pas être aussi reconnu en Angleterre que dans le reste du monde ?
    - je souffre de la goutte et des effets du grand âge, mais certainement pas de ce que pensent les anglais.

    - vous avez-vu que Deep Purple avait sorti un disque ?
    - je me fous totalement de ce que peuvent faire ces types.

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    1. Sacré Blackmore ; il est reste une grande gueule impayable. Je l'ai longtemps adulé, puis même un moment haï à cause de son irascibilité (bien que je sois mal placé...).

      Le bouquin ? Je suis en train de le dévorer, avec délectation. J'aurais bien aimé que ce soit un pavé avec le double de pages.

      Cabot remet également "Stormbringer" à la place qu'il mérite. Un très très grand album qui n'a pas eut le succès qu'il méritait. En raison qu'il sortait des carcans posés par le Mark II.
      Cabot réhabilite également l'énorme travail de Steve Morse, notamment pour l'excellent "Perpendicular".

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  4. Deep Purple, ouais bof, ça me viendrait pas à l'idée d'acheter un bouquin sur eux ... enfin, tant qu'il dit pas de bien de "concerto for group and orchestra" ... sinon, ces bouquins "le mot et le reste", ça me semble assez cheap niveau mise en page, pas de couleurs, pas de photos, du moins pour quelques-uns que j'ai feuilletés ...

    "I really got you" des Kinks ... moi j'aurais dit l'inverse, Ray Davies aussi d'ailleurs ...

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  5. Lester, une place de relecteur au Déblocnot, tout frais compris et notre estime en plus, ça t'irait ?
    Je corrige...
    Un bouquin sur Deep Purple, c'est drôle, mais moi, l'idée me paraissait évidente !!

    Oui Bruno, la première réflexion à la fin, c'est : déjà fini ? Cabot circonscrit son sujet au strict groupe, sans s'éparpiller, ce qui explique aussi cela, ou alors, il n'y a pas tant de documents que ça à disposition, ou les membres du groupe sont peu bavards... Au moins, la matière est intéressante, et c'est vrai que ça se dévore en quelques heures.

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    1. Je préférerais de la relecture sur des étiquettes de vins et spiritueux plutôt que sur des chroniques de Deep Purple ...

      Mais les temps sont durs, je vais en parler à mon manager et mes avocats, et on va t'envoyer un contrat et le RIB de ma société offshore aux Iles Caïman ...

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    1. Et pis... J´aime bin la reprise de HUSH pqr Little Bob Story !

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  7. Rien de neuf dans ce bouquin pour qui s'est intéressé au Pourpre !
    Ah si ! Tony Iommi avait rasé sa moustache pour le California Jam.
    Poncifs de rigueur sur l'instabilité de Deep Purple et son manque d'inspiration ! De plus une erreur magistrale que je vous laisse découvrir...Bref 21,95 euros pas vraiment bien utilisés...

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  8. Rien de neuf dans ce bouquin pour qui s'est intéressé au Pourpre !
    Ah si ! Tony Iommi avait rasé sa moustache pour le California Jam.
    Poncifs de rigueur sur l'instabilité de Deep Purple et son manque d'inspiration ! De plus une erreur magistrale que je vous laisse découvrir...Bref 21,95 euros pas vraiment bien utilisés...

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    1. Oui, S.A., rien de vraiment neuf pour des lettrés de notre gabarit - Deep-Purple ayant déjà fait l'objet de nombreux articles relativement complets depuis les années 70 dans la plupart des magazines musicaux, plus maintenant le web -, mais pour les plus jeunes (que nous) cela reste un bouquin très intéressant et qui a l'avantage de ne pas faire dans la démago en encensant nécessairement les albums les plus vendus.
      On aurait que ce bouquin soit plus volumineux, un vrai pavé (ce n'est pas la matière qui manque), plus détaillé, toutefois comme le souligne Luc c'est le premier bouquin en français, et c'est déjà beaucoup.

      A ce titre soulignons au passage le travail des éditeurs "Le Mot et le Reste", "Rivage Rouge" et "Camion Blanc". Enfin, chez les "fromages qui puent" la presse se met au Rock.

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  9. Rien de nouveau... un peu quand même, mais il faut tout de même saluer ce premier bouquin en français consacré au groupe. L'instabilité du groupe n'est hélas pas un poncif, mais une réalité !! Ce qui ne retire rien au talent des uns et des autres.
    Erreur magistrale ??? Rien ne m'a sauté aux yeux, ou j'ai lu trop vite !! Laquelle !? Laquelle ?!!!

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