vendredi 2 mai 2014

LE ROCK AU CINEMA, par Luc B. partie 4 et dernière.

Qui dit partie 4, dit parties 1, 2 et 3...
Si vous ne voulez pas être paumé, reportez-vous à l'article de la semaine dernière, qui survolait les années punk, et la naissance du vidéo-clip. C'est en cliquant ici : LE ROCK AU CINEMA part. 3

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A la toute fin des années 70, l’exubérance des films glam-rock lasse, et après quelques productions pharaoniques qui ont fini le bec dans l’eau, le Cinéma se réfugie dans les valeurs sûres. Avec AMERICAN GRAFFITI ou GREASE, on remettait au goût du jour la musique des pionniers du Rock. La Soul va revenir en force avec un couple de comédiens de télé, John Belushi et Dan Aykroyd, qui ont créé en 1975 pour le show Saturday Night Live, les personnages de Jake et Elwood Blues. Au programme, sketches et reprises de classiques Rhythm’n’Blues. Et records d’audience. Les studios Universal produisent l’adaptation, THE BLUES BROTHERS (1980) réalisée par John Landis. Choix judicieux, car Landis avait déjà dirigé Belushi dans le potache AMERICAN COLLEGE deux ans plus tôt. Grisé par un budget confortable, John Landis donne dans la cascades de bagnoles, de gags, de répliques imparables (« le steak au poivre sans steak ») et s’offre toutes les gloires de la Soul encore debout : James Brown, Aretha Franklin, Ray Charles… Casting de luxe (le jeune Steven Spielberg fait une apparition en employé du Trésor, à la toute fin), réorchestration des standards par et avec les anciens de STAX, le duo en mission pour le Seigneur casse la baraque, part en tournée, enregistre des disques, et permet au R’n’B de refaire surface.

Autre star à retrouver la lumière grâce au cinéma : Janis Joplin. Parce que la famille avait refusé qu’un biopic soit mis en chantier, les studios Fox et Mark Rydell créent le personnage de Mary Rose Foster, chanteuse de rock junkie originaire du Texas, jouée par Bette Midler. THE ROSE (1979) mélodrame tire-larmes, magnifique et tragique, dont la musique a été supervisée par Paul A. Rotshild, est aujourd’hui un mètre étalon du genre. Sur un même thème, ONE TRICK PONY (1980) est un film aussi peu connu que son scénariste et acteur est célèbre : Paul Simon. Réalisé par Robert M. Young, le film raconte comment un chanteur sur le déclin est pris en charge par un producteur cynique, rôle attribué au sympathique Lou Reed.

Eux aussi considérés comme des has-been alors qu’ils sont tout frais dans le business : les hard-rockers ! Un film va faire beaucoup pour la cause : THIS IS SPINAL TAP (1984). Comme les frères Blues, le groupe de hard Spinal Tap a été imaginé pour la télé par l’acteur musicien Christopher Guest. Avec Michael Kean et Harry Shearer, la sauce prend tellement qu’ils écrivent un long métrage, que réalisera le débutant Rob Reiner. Le public ne suit pas, le film fait un bide. Quel intérêt de filmer une tournée d’un groupe aussi inconnu qu'abruti ? Il faudra quelques années pour que ce pastiche hilarant, vrai faux documentaire, ne devienne culte. En 2003, Christopher Guest récidivera avec A MIGHTY WIND, faux doc sur un groupe folk des 60’s. Et puis découvert à la téloche un jour, par hasard, STILL CRAZY (1998) de Brian Gibson, comédie anglaise sur le come-back d’un groupe calamiteux, avec Bill Nighy. Les chevelus aux idées courtes sont à l’honneur aussi de AIRHEADS (1992) avec Brendam Fraser et Adam Sandler, et dans WAYNE’S WORLD (1994) et sa suite, avec Mike Myers. Parmi les nouveaux comiques issus de la télé, citons aussi Jack Black dans   ROCK ACADEMY, qui joue un musicien raté se remettre en selle en enseignant le rock dans un lycée.

Le Classic-Rock revient en force dans les B.O., la nostalgie joue à plein tube dans LES COPAINS D’ABORD (1983) de Lawrence Kasdan, où un groupe de trentenaires déboussolés par les années Reagan se réfugie dans leurs souvenirs de Marvin Gaye, Creedence Clearwater Revival. On sera plus sévère avec Robert Zemeckis qui dans le divertissant FORREST GUMP (1994) utilise les chansons de Lynyrd Skynyrd pour rendre la culture hippie responsable de tous les maux de la société américaine. Tous les films qui font renaître la guerre du Vietman se servent des chansons de cette époque, Coppola mettant la barre très haute avec APOCALYPSE NOW (1979) dont le ballet d’hélicoptères du générique est indissociable du « The End » des Doors. Nancy Sinatra ou les Rolling Stones sont enrôlés par Kubrick pour FULL METAL JACKET (1986).

Les frères Coen mitonnent de jolies bande-son, souvent décalées, comme dans THE BIG LEBOWSKI (1998) où on entend les Stones repris par Townes Van Zandt, ou Eagles repris par... [fermes les yeux Philou...] The Gypsy Kings ! Chez Jim Jarmush aussi on entend des raretés et des classiques, dans COFFEE AND CIGARETTES (2003) et on y voit surtout Iggy Pop et Tom Waits, qui tournera aussi chez Robert Altman dans SHORT CUTS (1993) avec aussi Huey Lewis. Ce même Jarmush qui demande à Neil Young de composer la musique de DEAD MAN (1995). Et Neil Young qui se partage avec Bruce Springsteen les chansons de PHILADELPHIA de Jonathan Demme (1993). Dans le genre, je vous épargne les chansons pop aux génériques des films de Disney (arrgghhh… l’Elton en ROI LION), mais notons que chez Pixar, on a le bon goût d'employer souvent Randy Newman au piano !

Celui qui va devenir le maitre du dépoussiérage, c’est Quentin Tarantino. Dans RESERVOIR DOGS (1992) quand le flic-otage se fait découper l’oreille par le sadique Mister Blond, une chanson diffusée par un poste de radio retient toute notre attention. Putain, je connais, c’est vieux, c’est quoi ?!!  « Stuck in the middle » de Stealers Wheel (Gerry Raferty au chant). Les films de Tarantino sont saupoudrés de chansons sorties dont on ne sait où, et désormais indissociables des images. « Across 110th Street » de Bobby Womack sur le générique de JACKY BROWN, Pam Grier glissant sur le tapis roulant d’un aéroport, « Girl, You'll Be a Woman Soon » par Urge Overkill ou le "You never can tell" de Chuck Berry dans PULP FICTION, le « Bang bang » de Nancy Sinatra dans KILL BILL. Tarantino réussit l’exploit de proposer de la nouveauté avec du recyclage ! C'est ça le talent !! 

Les reliques Rock’n’Roll sont tellement à la mode, que des films utilisent des chansons célèbres comme B.O. mais aussi carrément leurs titres : JUMPING JACK FLASH (les Stones) comédie avec Whoopi Goldberg, BIRD ON A WIRE (Léonard Cohen) avec Mel Gibson, STAND BY ME (Ben E. King) de Rob Reiner. Y’a même un DAZED AND CONFUSED (Led Zep) film de Richard Linklater en 1993 ! Citons aussi LIGHT OF DAY (chanson de Springsteen) de Paul Schrader, et pendant qu’on cause du Boss, le film INDIAN RUNNER de Sean Penn, qui développe à l’écran l’histoire d’une de ses chansons de Nebraska, « Highway Patrolman ».

Le rock est partout sur les écrans ! La mode des biopics repart en flèche. Y’en a pour tous les goûts, approchez m’sieurs dames ! SID ET NANCY (1986) se braque sur les amours tumultueuses de Sid Vicious des Sex Pistols. Jerry Lee Lewis revient sous les traits de Dennis Quaid dans GREAT BALLS OF FIRE (1989) de Jim Mc Bride, aussitôt suivi par Jim Morrison dans THE DOORS (1990) d’Oliver Stone (vu à l'ancien Kino Panorama à Paris avec 20 fois 100 000 watts, ça jette !). Et les best-of en double cd qui se vendent à la pelle… Il est bon de donner aussi dans le mélodrame, ça ne mange pas de pain, comme dans TINA (1994) de Brian Gibson où Ike Turner passe plus de temps à taper sa femme Tina qu'à jouer de la guitare. Les Beatles débutants reviennent sur scène dans BACKBEAT (1994) de Ian Softley. Après le documentaire HAIL HAIL ROCK'N'ROLL qui soufflait les soixante bougies de Chuck Berry avec plein d’invités sympas (mais pas sûr que Keith Richard, humilié par le maître, n'y revienne), Taylor Hackford réalise RAY (2004), sur Ray Charles, du biopic ultra-académique qui soigne la musique et la forme, avec un Jamie Foxx très convainquant. Dans la même veine, WALK THE LINE (2005) de James Mangold retrace le parcours de Johnny Cash. Deux beaux films, sans doute trop axés grand public pour passionner les amateurs de musique. La tendance est de s'intéresser à l'homme derrière le musicien, et non l'inverse. Idem pour CADILLAC RECORDS (2008) de Darnell Martin, qui revient mollement sur le label de blues Chess, la vie de son créateur et d’Etta James, jouée ici par Beyoncé. Et THE RUNAWAYS (2010) de Floria Sigismondi nous raconte l’itinéraire du quatuor de Joan Jett, interprétée par Kristen Stewart, avec aussi Michael Shannon en Kim Foley dictatorial.

Certains se lancent dans le portrait chinois, comme Cameron Crowne et son autobiographe ALMOST FAMOUS (2000) où le réalisateur revient sur ces années de reporter en herbe à Rolling Stone, où il fréquenta Led Zep ou Clapton. Crowne crée un groupe pour son film, Stillwater, qui emprunte ici ou là aux diverses légendes du genre, combo rock-blues, agréable à entendre, mais pas méchant, vous pouvez laisser vos filles sortir avec… L’occasion d’admirer l’acteur Philip Seymour Hoffman qui y interprète le critique Lester Bangs. Une réussite, qui joue à fond sur le j’aurais voulu y être, mais qui manque sans doute d’un point de vue, pour rendre les personnages moins lisses. Ce qu’a compris Todd Haynes dans VELVET GOLDAMINE (1998) où il est question de la relation entre Iggy Pop et David Bowie, mais redigérés en personnages de fiction, avec une bonne dose de Lou Reed. C’est en s’intéressant à ce qui lie les deux chanteurs, artistiquement, amoureusement, que le film est le plus intéressant, reprenant le kaléidoscope de l’enquête journalistique à la CITIZEN KANE. Todd Haynes qui avait fait un film d’animation en poupées Barbie, pour évoquer la mort de l’anorexique Karen Carpenter, en 1987.

Parmi les film-rock les plus originaux et réussis de ces dernières années, encore Todd Haynes, et son I’M NOT THERE (2007) portrait éclaté du multiforme Bob Dylan, qui affichait pas moins de six comédiens différents pour jouer le Zim. Dont une actrice, Cate Blanchett. Pure expérience de cinéma, poème étrange, souvent fascinant, il n’en fallait pas moins pour cerner les personnalités de Bob Dylan. Pendant qu’on en parle de Dylan, en 2003 il écrit un scénario original, et joue le premier rôle de MASKED AND ANONYMOUS, western futuriste de Larry Charles, le réalisateur de BORAT ! Dans ce film visiblement directement sorti en DVD, on croise, avec Dylan, Jeff Bridges, Penelope Cruz, Jessica Lange, Jeff Goodman, Val Kilmer (qui souvenez-vous joue les clones d'Elvis dans le désopilant TOP SECRET des frères Zucker !). Autre projet atypique, la même année, une évocation de Kurt Cobain, chanteur suicidé de Nirvana, par Gus Van Sant. Réalisateur de nombreux clips, Van Sant obtient une Palme d’Or pour ELEPHANT. C’est dans le même style, dépouillé, austère, poétique, qu’il filme la mort à petit feu de l’autre gaucher de Seatle, sans se soucier de véritables repères biographiques. Le photographe Anton Corbijn, qui avait suivi le groupe Joy Division, réalise 25 ans après le suicide du chanteur Ian Curtis, CONTROL (2007), dans un noir et blanc somptueux. L’acteur Sam Riley, vu depuis dans SUR LA ROUTE, joue magnifiquement le chanteur torturé. Excellent film.

Ces dernières années sont aussi celles des documentaires, comme le mégalomane RATTLE AND HUM (1988) de Phil Joanou, qui suit les traces de U2 aux Etats Unis jammant avec BB King. Et encore Martin Scorsese, producteur d’une série de 7 films sur l’histoire du Blues, A LA SOURCE DU BLUES. Ou réalisateur de NO DIRECTION HOME, film de 4 heures sur les premières années de Bob Dylan, fait d’archives et d’extraits d’autres films. Il remet ça en 2011 avec le passionnant LIVING IN THE MATERIAL WORLD, longue évocation de George Harrison. Julian Temple, fidèle à ses amitiés punks (voir troisième partie) rend hommage à Joe Strummer dans THE FUTURE IS UNWRITTEN (2007). Le même qui en 2009 réalisait le très beau OIL CITY CONFIDENTIAL, sur le groupe de pub rock Dr Feelgood, avec le témoignage de l'halluciné Wilko Johnson. Et Kevin Macdonald, réalisateur de LE DERNIER ROI D’ECOSSE, réalise MARLEY (2012) un docu de 2h30 sur le roi de reggae. Le fait que des réalisateurs chevronnés, inspirés, mettent leur talent dans des documentaires rock conçu pour le grand écran et une sacrée bonne nouvelle.  

Point de vue atypique, et très intéressant, le portrait d’un groupe de hard en pleine névrose, Metallica dans SOME KIND OF MONSTER (2004), où le réalisateur Joe Berlinger montre les membres du groupe en pleine déconfiture, suivis en studio par un psy, les musiciens passant de l’enregistrement à l’analyse ! Terminons par un petit film que je trouve formidable, un doc de Sacha Gervasi THE STORY OF ANVIL (2008) narrant l’histoire vraie d’un groupe de Speed Métal, Anvil, qui aurait pu être des stars, mais dont les musiciens bossent à l’usine depuis 30 ans. On les suit dans une tournée minable dans les pays de l’Est, s’époumonant devant trois pelés saouls comme des cochons. C’est pathétique, mais hilarant et poignant à la fois. Et comme il m'aurait été reproché de ne pas le citer une dernière fois... un drôle de docu est sorti l'année dernière, SPRINGSTEEN AND I de Baillie Walsh, entièrement fait à partir de films captés par caméscope ou téléphone, illustrant la relation privilégiée entre le chanteur du New Jersey et ses fans. 

C’en est fini de cette petite histoire du Rock au cinéma, on ne peut espérer qu’elle continue, il y a eu de bonnes choses depuis quelques temps. On annonce depuis 20 ans des films sur Hendrix, Freddy Mercury ou James Brown… Mais les problèmes de droits, de produits dérivés rendent les projets difficiles à monter, et il faut être sûr de rameuter un maximum de spectateurs, ce qui signifie faire quelques concessions. Bien souvent, les ayants droit sont très regardants à ce que certains aspects peu glorieux de l'idole restent sur le banc de montage ! La vie de certaines rock stars est un terreau romanesque qui intéresse Hollywood, surtout aux USA, avec leur j'me suis fait tout seul... Le biopic James Brown est tout adapté... Tiens, un dernier pour la route, que je n’ai pas vu, hélas, comme quoi certains arrivent à trouver des angles d’attaque différents, c’est TWENTY FEET FROM STARDOM (2013) de Morgan Neville, documentaire qui interroge les choristes souvent anonymes qui chantent derrière les grandes stars du rock. Et je pose la question : à quand un film sur le Déblocnot ? Ils attendent qu’on soit gâteux ou quoi ?!     
 

C'est la Séquence du spectateur ! Avec une bande annonce de THE SPINAL TAP, le générique du film JACKIE BROWN de Tarantino, parce cette chanson est à tomber, que le Quentin a le bon goût la laisser entière, et que si ce n'est pas du très grand cinéma je m'en bouffe une, et la bande annonce de CONTROL, film sur Ian Curtis.



14 commentaires:

  1. Quelle saga tu as fait la ! chapeau bas ! Juste une petite chose a rajouter, entre "Apocalypse Now" et "Full Métal Jacket" tu pouvais caler "Platoon" ou tu retrouve les Doors, Le Jefferson Airplane ou encore Otis Reading. Sinon, j'avoue que je t'attendais au tournant pour voir si tu mettrais un mot sur "Backbeat" ce très bon film qui parle de la génèse des Beatles ou le personnage de Stuart Sutcliffe est assez important. "The Rose" avec Bette Midler (Excellent film au demeurant), même si le personnage crée (A cause du refus de la famille)devrait faire penser a Janis, personnellement, je ne trouve pas du tout. Et évidemment le cultissime "Spinal Tap" avec ses anecdote réel, le coup ou ils ce perdent backstage est arrivé à Led Zep, la blonde qui vampirise David St Hubbins (le blond), c'est arrivé à Richard Parfitt de Status Quo,..etc ! Mais il y a tellement de chose a dire sur la musique et le rock que la tu as presque fait une encyclopédie ! Bravo !

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  2. Shuffle.3/5/14 10:47

    Bon travail, je mettrais nettement au-dessus de la moyenne. Pour la 1ère partie, on ne pourrait pas mettre Point limite zéro de Zarafian? D'accord pour Ray et Walk the line, très (trop) conventionnels pour ne pas dire c...J'aime bien The Rose aussi, dont l'avion me fait penser à celui des Doobie Brothers sur je ne sais plus quel album.

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  3. Oui, "Point Limite Zéro", superbe bande son avec ce Dj black qui fait les frais du racisme.

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  4. Il y a aussi "Rock of Ages" avec Tom Cruise en chanteur décadent ; une comédie musicale pleine de promesses, rendant hommage au Hair-Metal et au Hard-Rock 80's mais qui s'enlise dans une mièvrerie digne de Disney Channel.
    Et dans la catégorie "Jack Blades", n'oublions "Pick of Destiny". Autre film débile, à l'humour grivois et potache, mais qui ne manque pas de faire passer un bon moment et de rendre hommage à la musique qu'il aime. Avec Dave Grohl en démon salace et cornu.
    Et puis, et puis, il y a "Trick or Treat", avec la musique de Fastway, où Ozzy joue le rôle d'un prête menant une campagne contre la musique du diable (le Rock). Un film qui arrive (un peu ?) en réponse à la campagne virulent de la P.M.R.C.

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    1. tiens puisque tu en parles je viens de voir Rock of ages (Rock forever en français) , c'est épouvantable et c'est dommage car Tom Cruise en rockstar décadente fait une belle compo , ainsi que Alec Baldwin en parton de boite homo; pour le reste c'est effectivement digne de Disney, du hard gentillet vidé de sa substance , help!

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  5. On pourrait aisément rajouter à cette trèèès longue liste de film ou le Rock est à l'honneur, celui d'Alan Parker "The Commitments". "Rockstar" ou "Presque célèbre" également.
    Dans un registre plus déjanté et plus comique (encore que pour le second...), la bande son du film sur l'animateur radio Howard Stern "Parties intimes" vaut le détour pour qui aime le Hard. Dans "The Wrestler" avec Mickey Rourke en catcheur abîmé, le Hard est encore à l'honneur avec Quiet Riot, Ratt, Motley Crüe, et pleins d'autres. Quant au film de Dany Boyle, "Trainspotting", sa B.O est franchement génial.

    Et pour en revenir aux frères Cohen, le clin d’œil appuyé qu'il ont fait à Robert Johnson dans leur film "O'Brother" vaut également le coup. Et leur dernier en date d'ailleurs... J'ai oublié son titre.

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    1. C'est juste, Vincent. Et pas étonnant que tu mentionne "Rockstar" puisque le film s'inspire, plus ou moins, de la bio de Judas Priest.
      Ha... "Commitments", excellent.
      "Presque Célèbre" est le titre français de "Almost Famous".

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    2. Vincent , tu dois parler de "Inside Llewyn Davis" des frères Cohen; quelqu'un l'a vu?

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  6. "Point Limit Zero", il faut absolument que je parle un de ces jours, excellent, supérieur à "Easy Rider" en beaucoup de points. Mais c'est le second qui est entré dans la légende...

    Aux autres : Arrrgggg, arrêtez de citer tous les films que j'ai oubliés en route !!! Du coup j'ai honte !! Comment avoir omis "The Commitments" ??? Et "High Fidelity" de Stephen Fears, où John Cusack tient un magasin de disque (et vire à coups de pompes ceux qui viennent acheter de la New Wave !!) et passe son temps à dresser des play-list dès qu'il se fait larguer ! La BO de Transpotting avait effectivement été un beau succès, la preuve, je l'ai ! Celle de "Breaking the Wave" est très belle aussi.

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    1. un dernier Luc :Good morning England

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    2. Ha ouais... celui-là, c'est un classique !
      Bon arrêtez les gars, parce que sinon le local de la photocopieuse va encore être squatté...

      (d'autant plus que, personnellement, j'en aurais pas fait la moitié)

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  7. Un peu de pub mon humble blog

    http://www.hardmaisrock.com/search/label/Almost%20Famous%20le%20film

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  8. En 80, en intro de American Gigolo, grosse claque avec la Mercedes 450 SL de Gere qui longe les côtes de Los Angeles avec "Call Me" de Blondie (et Moroder) plein pot!...
    Le début de 1941 de Spielberg où les cuistots dansent avec les pas dessinés au sol sur du Glen Miller est jouissif aussi...
    Je vais me recoucher...

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  9. Exact Rockin ! "Inside Llewyn Davis". Non d'un chien, la bande annonce était à peine diffusée que le film n'était déjà même plus à l'affiche. J'enrage ! Depuis que mon complexe ciné a été racheté par le groupe Pathé Gaumont, la programmation est à chier. Du blockbuster au km et des comédies française complètement débiles, rien d'autre. A une ou deux exceptions près.

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