jeudi 2 octobre 2014

NIGHTWISH "Hightest Hopes - best of" (2005) - par Pat Slade


Nightwish le gratin du Finnois par Pat Slade 
  

Nightwish et le Métal Symphonique
Claude Toon nous présente depuis quelques temps des compositeurs de musique classique scandinaves à découvrir comme Kurt Atterberg, Leevi Madetoja et plus récemment Rued Langgaard, mais le rock lui aussi n’est pas en reste. La Finlande nous a apporté quelques groupes qui ont eu une renommée. Que ce soit hard avec «Children of Bodom», «Stratovarius» ou encore «Lordi» (Genre de Kiss monstrueux vainqueur de l’Eurovision en 2006), de rock délirant avec les «Léningrad Cowboys», un groupe comparable à «Sha Na Na» que l’on a découvert à Woodstock en 1969 ou «Au bonheur des Dames» en France le groupe de Ramon Pipin.

Au début des années 2000, le rock métal symphonique entre en scène avec des groupes aussi étranges que bizarres comme «Versailles», un groupe de Visual Kei Japonais,  ou «Epica» et «Within Temptation» des Pays-Bas, mais le groupe qui va éclater sera Nightwish


Tuomas Holopainen



Crée en 1996 par Tuomas  Holopainen, claviers et principal auteur compositeur du groupe, Nightwish s’entoure du guitariste Erno Matti, du batteur Jukka Antero, du bassiste Sami Väskä (Qui quittera le groupe en 2001 et qui sera remplacé par le massif Marco Hietala) et la très belle et ensorcelante Tarja Turunen avec son profil vocal soprano lyrique spinto. Et c’est de cette époque ou Tarja était la chanteuse du groupe que je voudrais parler, l’époque où tous les grands classiques du groupe ont vu le jour.




Nightwish End of an Era




Marco Hietala
Le soir du 21 octobre 2005 à l’Hartwall Areena d’Helsinski devant 12.000 personnes, Nightwish allait donner son meilleur concert. Comme tous les lives, c’est un véritable «Best of». Après une intro dans une semi pénombre bleue sur la musique du film «Le Dernier Samouraï», le groupe entre en scène et attaque avec «Dark Chest of Wonders» tiré de l’album «Once», Tarja apparaît vêtue d’un manteau couleur or et son micro est de couleur jaune. Rythmique lourde et guitare saturée et voix haut perchée. Le ton est donné d’entrée pour ce que sera la suite du concert. Explosion de fumigène et les vocalises de Tarja entament la suite «Planet Hell», Marco Hietala, qui ressemble plus à un viking Danois qu’a un marin pêcheur breton, s’empare du micro avec sa voie rauque et son regard halluciné un peu barge ! Effet flippant garanti ! Après une intro calme avec les claviers de Tuomas Holopainen, un des hits du groupe : «Ever Dream». Après un «The Kinslayer» sur les chapeaux de roues, une reprise «The Phantom of the Opéra» d’Andrew Lloyd Webber. Avec en fond de scène la mer en mouvement et une Tarja tout de noir habillée : «The Siren».




Du noir au blanc, il n’y a qu’un pas, grande robe aux manches tombantes pour chanter le magnifique et calme «Sleeping Sun». Deuxième reprise et non des moindres «High Hopes» chantée par Marco et sa Warwick basse qui est, à mon avis personnel, meilleur que celle du Pink Floyd sur l’album «The Division Bell», le solo final de Erno Matti est bien en place et tient la route. Retour de la robe noire et deux classiques du groupe «Bless the Child» et «Slaying the Dreamer» où l’on sort l’artillerie lourde. Un titre mélancolique pour continuer «Kuolema Tekee Taiteilijan» (La Mort Crée l’Artiste) extrait de l’album «Once» et chanté en finnois. La robe change encore de couleur et passe au rouge «Nemo», encore un classique qui fait chavirer le public. Après «Ghost Love Score», seul en scène dans un tapis de fumée et armé d’une flûte amérindienne, un genre de shaman du nom de John Two Hanks vient calmer les ardeurs du public pendant 4 minutes avec «Stone People».Tarja en blanc et le groupe rejoignent l’homme pour un titre «Creek Mary’s Blood». Du continent amérindien  on rejoint l’Irlande pour une reprise de Gary Moore «Over the Hills and Far Away» menée tambour battant. Pour finir, le hit du groupe, celui qui déchire «Wish I Had An Angel», avec les vocaux de Tarja au couplet, de Marco au refrain, le tempo et la rythmique hyper lourde te laissent K.O pour le compte. Le groupe quitte la scène avec «All of them», la musique du roi Arthur, après avoir distribué médiators et baguettes de batterie comme d’accoutumé.







Nightwish, la fin d’une époque





Mais, malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Juste après être sortie de scène Tuomas Holopainen clavier et compositeur, remettra une longue lettre à Tarja en lui disant que l’aventure se terminait entre elle et le groupe pour cause de divergence d’opinion, de problèmes entre son mari et le groupe, qu’elle était plus intéressée par l’argent qu’autre chose…etc. c’était le Cloche merle de Nightwish! Autrement dit, elle a fait son dernier concert avec Nightwish sans le savoir alors que les autres membres du groupe le savaient.
Lire la lettre en question : Lettre

Tarja Partie, le groupe continue avec une autre chanteuse : Anette Olzon, une suédoise qui restera cinq ans au sein du groupe et qui sera remplacée en 2013 par la hollandaise Floor Jansen. Toutes deux sont de très bonnes chanteuses, mais elles n’ont pas la puissance et la texture de la voix de Tarja Turunen. Cette dernière continue en solo avec succès, elle enregistrera avec  la chanteuse de métal Doro Pesh et gravera un simple en 2010 avec le groupe Scorpion «The Good Die Young». 

Mais Nightwish, c'est quand même le gratin du Finnois !!

5 commentaires:

  1. Je ne pouvais pas le laisser passer celui la !!!

    RépondreSupprimer
  2. Pour les fans du groupe, Tarja reste LA chanteuse de Nightwish.
    J'ose te l'avouer ici (et sans chercher a vouloir te froisser), pour moi, des 3 chanteuses faisant ou ayant fait partie du groupe, elle m'est la plus insupportable à tout niveau. C'est carrément épidermique.

    Delain, Delain, Delain, Delain,...

    RépondreSupprimer
  3. A chacun ses goûts et comment son oreille ressent les choses ! Mais, je ne suis pas froissé pour autant, rassure toi. La première intelligence, c'est d'accepter toutes les critiques.

    RépondreSupprimer