dimanche 19 octobre 2014

RIP MARIE DUBOIS (1937-2014)







Marie Dubois : un ange au Paradis




Truffaut, Rohmer, Verneuil, Godard, Enrico, Vadim, elle avait tourné avec les plus grands. 

La belle blonde pétillante qui fera chavirer le cœur de Bourvil dans «la Grande Vadrouille» et dans «les grandes gueules», de sa maison de retraite s’en est allée, par un triste jour d’octobre, rejoindre ses partenaires Lino Ventura toujours dans «les grandes gueules» et Yves Montand avec qui elle avait partagé l’affiche dans le film de Claude Sautet «Vincent, François, Paul et les autres». La sclérose en plaques qui avait été diagnostiquée fin des années cinquante se réactive à la fin du tournage du film «La Menace» d’Alain Corneau. Pour ce film, elle recevra le César du meilleur second rôle en 1977. Ses apparitions à l’écran se feront plus rare et dans des rôles de second plan. Elle s’engage en 2001 dans la lutte contre la sclérose en plaques. Elle écrira en 2002 sont autobiographie «J’ai pas menti, j’ai pas tout dit».

Celle qui restera une actrice emblématique du cinéma français est partie une journée d’automne rattrapé par la maladie contre laquelle elle   avait fait le combat de sa vie.          

Parmi ses nombreux rôles, c'est sans doute celui de l'improbable épouse du pseudo benêt Bourvil où elle donne totalement libre court à son jeu frais et pétulant. Il existe peu de vidéo de l'actrice qui s’était fait discrète ses dernières décennies du fait de sa maladie. Regardons la passer un casting avec Truffaut qui lui demandait de jouer une scène vulgaire... ce qu'elle n’était pas du tout ! Suivi d'un hommage sur TV5MONDE.


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