jeudi 17 août 2017

G3 LIVE IN TOKYO - Par Pat Slade




Quand trois fines gâchettes de la six cordes se retrouvent sur scène à Tokyo, leurs jeux de guitares se débrident. G3 un concept qui pète le feu.




G3 Nippon Ni Mauvais





John Petrucci
日本へようこ  (Nihon e yōkoso) bienvenue au Japon, 東京へようこ  (Tōkyō e yōkoso) bienvenue à Tokio. Avez-vous déjà entendus parler de G3 ? Non… Rien à voir avec un smartphone de marque coréenne, G3 est un concept de trois guitaristes de talent mis sur pied par Joe Satriani ancien prof de guitare qui comptera parmi ses élèves Steve Vai et Kirk Hammet de Metallica. Tout en enregistrant des albums solo, il participera en 1988 à la tournée de Mick Jagger comme soliste. Il collaborera aussi avec le Blue Öyster Cult, Alice Cooper, mais il sera celui qui remplacera, très peu de temps, Ritchie Blackmore au sein de Deep Purple quand ce dernier partira en claquant la porte. En 1995, il sort un album aux consonances blues  tout simplement appelé «Joe Satriani» ou apparait Manu Katché à la batterie et pour en faire la promotion, il va crée G3. G pour guitariste et 3 pour… trois ! Toute une flopée de bouffeurs de médiator va passer par ce super groupe. Steve Vai et Eric Johnson ouvriront les hostilités la première année, suivront des noms prestigieux comme Adrian Legg, Robert Fripp, Michael Schenker, Uli Roth, Brian May, Patrick Rondat, Yngwie Malmsteen et je m’arrêterais à l’année 2005 où arrive le guitariste de Dream Theater John Petrucci.
Sur scène, G3 c’est trois guitaristes qui réalisent chacun trois titres de leurs répertoires et qui finissent ensemble par trois reprises de grand standard du rock et le résultat est détonnant.   

Place au invités : John Petrucci le guitariste de Dream Theater entre en scène avec un baiser d’Ecosse «Glasgow Kiss» suivie d’un «Damage Control» surpuissant. On trouvera derrière lui à la batterie son vieux complice de Dream Theather Mike Portnoy.

Steve Vai et Billy Sheehan
L’extravagant Steve Vai cheveux au vent prend la suite avec «The Audience is Listening», le morceau dont il se sert souvent pour commencer ses concerts et pour ne citer qu’un seul de ses musiciens, Billy Sheehan que je considère comme le meilleur bassiste rock fera avec Steve Vai un étonnant chassé-croisé basse-guitare. Il continue de faire voir l’étendue de son talent avec «Building the Church» et «K’m-Pee-Du-Wee» malgré un peut de frime dans son jeux de scène, mais la qualité du guitariste est présente.

Joe Satriani
Enfin arrive Joe Satriani l’investigateur de cette rencontre en personne, quoi de plus normal ! Avec son habituel band ou l’on peut retrouver le batteur Jeff Campitelli (Considéré comme le 50e meilleur batteur de tout les temps selon le magazine Rolling Stone), Galen Henson à la guitare rythmique et le non moins énorme Matt Bissonette à la Bass qui jouera avec Ringo Starr, ELO, David Lee Roth et Elton John. Et lui aussi va sortir ses titres perso comme « Up in Flames» et «War» j’aime moins le jeu de Satriani, mais cela n’enlève en rien de son talent.

Arrive surement le meilleur moment : le G3 Jam. Avec pour commencer une reprise de «Foxy Lady» qui aurait pu faire sortir de la tombe le voodoo child, les shredders font fumer leurs manches de guitare. Suivie par ZZ Top et «La Grange» qui, entre les mains des trois guitaristes, est remise à neuf et ne s’écroulera pas de sitôt. Pour finir, rien d’autre que le classique «Smoke on the Water» qui finit d’envoyer Ritchie  Blackmore en maison de retraite.

G3, un concept pour les fans de virtuosité guitaristique. A écouter et voir.  






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