lundi 15 janvier 2018

IRON MAIDEN - The Final Frontier (CD 2010) – par Vincent le Chaméléon



Si il est un groupe qui m'aura fait rêver plus qu'aucun autre, il y a maintenant quelques années de ça, c'est bien celui-là. IRON MAIDEN, je l'ai écrit en lettres capitales partout tant que j'ai pu. Je l'ai acheté, affiché, porté, vu, lu, écrit autant de fois que j'aurai pu. Pourtant, en refermant ce nouveau chapitre de mes héros d'hier, j'ai, depuis le retour au bercail de Bruce Dickinson et de Adrian Smith au début de ce millénaire, le sentiment que ce groupe n'est plus exactement le même qu'avant.  

Paroles, paroles, paroles... Que Bruce jette au vent
- Premier constat avant même la découverte de son contenu : Sa pochette et son illustration (immonde). C'est la mascotte Eddy ça ?!!!
- Deuxième constat: La production de Kevin Shirley est toujours aussi approximative depuis que Steve Harris lui a donné les pleins pouvoirs de la table de mixage. Ou sont passés les aigus dans le mix ?.
Quant à l'hydre à 6 têtes, depuis sa résurrection en 2000 et son album Brave New World, le géant MAIDEN n'en finit pas de nous pondre des albums interminables a grands coups de morceaux alambiqués s'étirant sur près de 10 minutes a chaque fois. Ainsi, sur ce 14ème album d'une heure et quart (glups !), les deux tiers de ce qu'il contient dépassent allègrement les 7 à 8 minutes. De ce fait IRON MAIDEN ne fait plus du Heavy Metal classieux et racé, mais a finalement inventé un nouveau genre que l'on pourrait nommer ainsi: Le HMFA. Cela ne vous dit rien ? Explication: Après l'AOR pour "Adult Oriented Rock", voici  venu désormais le HMFA, pour "Heavy Metal For Adult". Car oui, la musique de cette légende anglaise ne s'écoute plus juste avec ses oreilles. Elle se doit désormais d'être écoutée au calme avec un casque Hi-Fi de préférence, pour en saisir toutes les nuances et les hypothétiques subtilités.

Des textes, des textes, et encore des textes !!!!!! En vérité, ces nouveaux morceaux sont tout bonnement de vrais romans. Bruce Dickinson le "tout puissant" me saoule désormais... Jusque dans sa voix. Un comble tout de même, tant j'ai longtemps adulé l'entièreté de sa personne. Et puis côté guitares, ça riff et ça chorus a tout va aussi… De Janick "la Danseuse" Gers à de Dave Murray en passant par Adrian Smith... Qui fait quoi ? Moi plus savoir du tout au milieu de cet aggloméra de guitares toutes enchevêtrées qu'elles sont...

Si il me faut saluer ici l'envie que le groupe a manifestement de ne pas choisir la facilité et de tenter de se renouveler un tant soit peu, je me demande bien quel morceau pourrait bien rivaliser et soulever les foules lors des prochains concerts de la vierge de fer face à des titres aussi emblématiques que "The Prisonner", Where Eagles Dare", "Powerslave", "Infintite Dreams" ou "Phantom of the Opera" ? En même temps, il est vrai qu'ils ne les jouent même plus ces superbes morceaux. Trop immédiats sans doute.

A bon entendeur
Contrairement à son successeur (double lui !!!!), The Final Frontier ne s'écoute plus bien. Adrian Smith aime écrire de belles mélodies et ça s'entend. Ouf ! Pour le reste, merci de vous reporter à ce que j'ai déjà écrit plus haut. Mais il est vrai qu'entre 3 semaines intensives d'écriture en commun et les quelques mois que le groupe passait jadis en compagnie d'un producteur aussi pointu et exigeant que Martin Birch, forcément le résultat ne peut pas être le même.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire