mardi 27 novembre 2012

BRAHMS : Un REQUIEM ALLEMAND - Herbert von Karajan… par Claude Toon



- Tiens Monsieur Claude, vous nous parlez du fameux Karajan cette semaine, on dit qu'il était nazi et avait la grosse tête…
- Nazi ?! Sujet épineux. Hitler le détestait. Il s'est fait foutre à la porte du parti, et il faut rappeler qu'à l'époque : pas de carte du parti, pas de boulot !
- Ah oui et ce Requiem allemand, c'est une messe des morts ?
- Oui et non, Sonia, Requiem c'est un mot latin qui désigne une liturgie catholique. Cette œuvre de Brahms est plutôt un hymne à la vie éternelle écrit en allemand…
- Oh j'ai l'impression que cette semaine, des a priori vont encore être mis à mal Monsieur Claude…
- Pas impossible ma petite Sonia, pas impossible…


Herbert von Karajan, la ou les légendes


Certains noms propres approchent le néologisme. À partir des années 50-60, celui du maestro autrichien Herbert von Karajan va raisonner pour des décennies comme un synonyme du mot chef d'orchestre. Bien au-delà de la renommée du personnage en tant qu'interprète, c'est un véritable culte de la personnalité qui s'établit entre le public et  le l'artiste ultra médiatisé. Et cette médiatisation va être construite par Karajan lui-même au bénéfice de… sa carrière. Mais aussi, il faut quand même le dire, il a œuvré pour la promotion de la musique symphonique auprès d'une génération de nouveaux mélomanes, à l'écoute de sa vaste discographie très appréciée comme un label de qualité !
Il faudrait plusieurs chroniques ou une chronique spécifique pour dresser le portrait complet de cet homme singulier qui fait encore l'actualité plus de 20 ans après sa disparition. Ses enregistrements LP des années 60 viennent d'être réédités avec des pochettes à l'identique des vinyles originaux : 500 € pour 82 CD ! Musicalement ça ne s'imposait pas toujours (beaucoup de ces enregistrements ont déjà été numérisés), mais cette parution luxueuse prolonge le mythe à l'évidence.
Quelques repères pour cerner le bonhomme :
Né en 1908, le jeune pianiste et chef fait ses débuts en 1929 en dirigeant à Salzbourg Salomé de Richard Strauss (un compositeur qu'il servira divinement). L'arrivée du nazisme va le conduire comme tous les artistes allemands à faire des choix. Karajan n'est pas juif mais a une ambition insatiable : atteindre les sommets dans l'exercice de son art, briguer les postes les plus prestigieux. Une seule solution dans cette folie en marche où Göring et Goebbels s'affrontent pour la mainmise sur la vie culturelle : adhérer au parti nazi. En 1933, première tentative. On lui refuse son adhésion !? En 1935, c'est "Ya" et il l'obtient le poste convoité de chef de l'orchestre symphonique du Théâtre d'Aix-la-Chapelle… En 1937, à 29 ans c'est la consécration avec ses débuts à la Philharmonie de Berlin où règne Wilhelm Furtwängler, autre otage intellectuel des nazis.
En 1939, le faux pas absolu ! Lors d'une représentation des Maîtres Chanteurs de Wagner devant Hitler en personne, le jeune chef, qui dirige toujours de mémoire et les yeux fermés, se plante !! Le dictateur fou ne lui pardonnera pas et exigera qu'il ne dirige jamais à Bayreuth ! En 1942, on lui retire sa carte du parti car il vient d'épouser sa première femme qui a… un quart de sang juif. Le régime qui commence sa descente en enfer à Stalingrad fin 42 le laisse travailler. Karajan fut-il un nazi convaincu ? Non ! Un homme près à vendre son âme au diable pour l'amour de son art ? Sans doute.
En 1947, il reprend son activité après la tragédie mondiale. Walter Legge qui vient de créer le Philharmonia Orchestra, un orchestre de studio dédié à servir le microsillon qui va apparaître, le choisit parmi les artistes qui vont nourrir la légende EMI avec cette phalange.
En 1954, Wilhelm Furtwängler meurt "enfin...". En 1955, la consécration absolue, Karajan est nommé "à vie" directeur de la Philharmonie de Berlin. Il dirigera aussi l'Opéra de Vienne et sa Philharmonie.
Hyperactif et orgueilleux jusqu'à l'absurde, Karajan permet pourtant à la musique classique de gagner des couches sociales plus larges. Il participe au lancement des enregistrements en souscription (des coffrets de disques à prix réduits). Il se fait filmer par H.G. Clouzot autre dictateur (de l'image). Ces vidéos pour la télévision montrent un homme seul (pas de décor) face aux éléments symphoniques. Dans la cinquième de Beethoven, il multiplie par 2 ou 3 l'harmonie : le chef aime le grandiose. Lors du dernier tournage (le Requiem de Verdi), les deux hommes s'entretuent, Karajan étant trop souvent derrière l'objectif pour expliquer son métier à Clouzot. C'est la rupture…
Et puis il y a le coté people : soliloque chez Jacques Chancel, les voitures de sports, l'avion privé, le yacht à Saint-Tropez avec lequel le musicien gagne des régates ! Enfin la rencontre avec Éliette Mouret, un mannequin qu'il épouse en 1954 alors que la jeune femme n'a que 19 ans. Elle sera sa troisième et dernière épouse.
Ce côté blinbling fera les choux gras des tabloïd et nourrira la légende. Karajan n'est pourtant pas un homme extravagant et superficiel. Il a assuré 1000 enregistrements chez DGG, Decca et EMI qui vont se l'arracher pendant plus de 40 ans. Son répertoire va du baroque (Bach) jusqu'à l'école de Vienne. Dans les années 70, un coffret de 4 LP consacrés à Schoenberg, Berg et Webern fait un tabac grâce à la notoriété du maître. Le style Karajan ? Un legato précis et sensuel, une transparence musicale parfaite sans renier la puissance germanique, mais en abandonnant toutefois le rubato si cher à Furtwängler. Il servira le grand répertoire avec talent : R. Strauss, Wagner, Beethoven, Brahms, Tchaïkovski, Sibelius et tant d'autres, également l'opéra italien, Verdi et Puccini.
- Non mais oui Rockin', j'avais déjà fait la bio de Brahms, alors je déborde juste un peu… Oui j'en arrive au Requiem… Heuu Karajan est mort en 1989…
Karajan fut une idole planétaire à l'instar d'un Elvis ou d'une Marylin pour le Rock ou le cinéma. Y en a-t-il eu d'autres dans l'univers feutré "classique" ? Je n'en suis pas certain…


Un Requiem Allemand


Sonia posait une question pertinente. Le Requiem Allemand (Ein deutsches Requiem) n'est pas une "messe des morts" au sens littéral. Le mot latin "Requiem" pourrait même sembler d'usage impropre pour cette œuvre en langue allemande, certes à vocation sacrée, mais qui n'adopte en rien la liturgie catholique très codée dans sa forme (sauf pour celui de Fauré).
Essayons déjà de situer cette partition dans le parcours du compositeur, parcours détaillé dans la chronique consacrée à deux des quintettes les plus aboutis (clic). Brahms a composé énormément de musique vocale et religieuse, souvent a cappella ou éventuellement avec un accompagnement au piano. Par ailleurs, il n'a abordé que tardivement la musique orchestrale, trop intimidé par le génial Beethoven dans ce domaine. Sa première symphonie ne sera composée qu'à l'âge de 42 ans.
Ce "Requiem" a été écrit à partir de 1866, soit par un compositeur de 33 ans qui était pourtant un génie précoce. Il est écrit en allemand. Son texte échappe à tout dogme officiel. Brahms a écrit lui-même le texte à partir d'extraits puisés dans la Bible, surtout dans le Nouveau Testament. Ici pas de Dies Irae ou de Tuba Mirum angoissant, de jugement, de pleurs inconsolables, de supplications… Dans les sept parties, Brahms privilégie la confiance, la reconnaissance envers le divin, le passage de la vie terrestre à une vie céleste, "…quête de la cité future".
L'ouvrage est composé pour deux solistes (soprano et baryton), chœur mixte, orchestre classique et orgue. Il dure 70 minutes environ, ce qui en fait l'œuvre la plus ambitieuse du compositeur en termes de durée.
Je possède cinq enregistrements majeurs sur mes étagères. Il fallait faire un choix. Le Requiem allemand était l'une des œuvres fétiches d'Herbert von Karajan qui l'a enregistrée au moins 4 fois, et sa version de 1964 est considérée comme sans doute la plus accomplie. C'était donc une belle opportunité de réunir cet artiste et ce requiem dans un même article.


Philharmonie de Berlin…1964


La première exécution (sans le N°5) eut lieu dans la cathédrale de Brème en 1868.
1 - Chœur: Selig sind, die da Leid tragen : Une calme respiration des contrebasses, une phrase légère des autres cordes, une chambre où cohabite le sommeil éternel et une nouvelle vie, une douce et sereine pulsation. "Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés". Brahms n'y met aucune condition, alternant des paroles de Matthieu (5-4) et du Psaume 125. On ironisait souvent sur l'abus de l'usage des contrebasses par Karajan. Celibidache, son ennemi juré, allant jusqu'à parler de "concerto pour contrebasses" à propos du style de Karajan… Ici, le maestro le fait mentir. Il déploie l'orchestre dans toutes ses dimensions, dans toutes ses couleurs. L'intervention des bois [2'48"] en soutien du chœur est précise, tendre. Le chef autrichien transcrit fidèlement l'esprit de confiance qui règne dans ces pages, rien n'est ostentatoire. D'ailleurs le texte parle d'allégresse à venir, pas de lamentation pour une minorité de "justes". Le chœur de Vienne qu'affectionnait Karajan dans les années 60 se fait souple, mélodieux, jamais expansif. Il n'est hélas pas toujours parfaitement intelligible, la faute au preneur de son ?
2 – Denn alles Fleisch, es ist wie gras : "Car toute chair est comme l'herbe…". Le texte de Brahms joue sur la métaphore de l'herbe et des fleurs qui se fanent et tombent, mais renaissent au printemps. Brahms introduit la notion de patience. Une marche scandée aux timbales se développe aux cordes dans une première partie. Herbert von Karajan maintient sa conception allègre en effaçant toute brutalité grandiose. Le chœur crie son espérance, son assurance. La petite harmonie se fait même radieuse et gaie sur les mots "Prenez patience" [4'50"], avant la reprise de la citation de Pierre I (1-24). [9'10"] Une fugue vaillante achève cette partie. Karajan donne un rôle essentiel à son orchestre magique dans ce passage. Les violons de Berlin nous rappellent leurs aigus sans vibrato, même en fortissimo, sonorités qui firent la gloire de l'orchestre. Étrangement, l'égocentrique Karajan se fait humble, sert Brahms avant tout dans la vision idyllique et optimiste du trépas du compositeur "les plaintes fuiront…" .

3 – Herr, lehre doch mich : "Faites-moi connaître Seigneur ma destinée". C'est Eberhard Waechter (1929-1992) qui fut choisi pour assurer la partie de Baryton. Cette grande voix de la scène lyrique proche d'une basse ne convient guère à mon sens à ce rôle dans une œuvre proche de l'oratorio. Bien entendu, l'expressivité et la qualité d'élocution ne sont pas en cause. Non, c'est le côté beau mec (qu'il était) au timbre viril qui me gêne. Il est vrai que face à la chaleur empreinte d'humanité de Dietrich Fischer-Dieskau avec Kempe ou Klemperer, la tâche est rude voire impossible. Par contre quel équilibre et osmose avec un orchestre et un chœur magnifiques, presque voluptueux (inattendu dans un œuvre sacrée). Encore un bon point pour Herbert von Karajan, la double fugue en coda n'est pas saturée comme souvent par le grave teutonique des cordes comme on aurait pu le craindre avec ce chef. Karajan enlumine ce passage pour lequel Brahms n'avait pas fait preuve d'une grande finesse.
4 - Wie lieblich sind deine Wohnungen : "Que vos demeures sont aimables...". Dans ce chœur plutôt court, on retrouve cette beauté plastique du discours. Il règne comme un climat de bonheur dans ce chant de louange et de remerciement. Oui, pour Karajan, les demeures se doivent d'être accueillantes, à l'instar des joyeux pizzicati qui précèdent la fin du morceau.
5 - Ihr habt nun Traurigkeit : "Voyez de vos yeux qu'avec peu de travail…". Le célèbre solo de soprano est confié à Gundula Janowitz (née en 1937), une soprano avec laquelle Karajan aimait travailler (Missa solemnis et 9ème symphonie de Beethoven). Cette grande dame a toujours divisé. Il y a ceux qui trouvent sa voix glaciale et les autres (dont moi) qui la trouve cristalline et puissante. Elle est parfaitement à sa place dans cet air ajouté tardivement par Brahms. Le phrasé est articulé, éthéré, sans ornementations qui feraient déraper le chant vers un lyrisme propre à l'opéra. L'orchestre accompagne avec une infinie délicatesse ce chant séraphique.
6 - Denn wir haben hie keine bleibende Statt : "Nous n'avons pas ici-bas de cité permanente…". Seconde intervention du baryton dans une partie essentiellement chorale. Les remarques à propos du N°3 sont ici les mêmes : bel équilibre entre les chœurs, l'orchestre et le soliste. Ce passage se veut dramatique mais sans pathétisme. Karajan dirige avec une certaine sécheresse pour obtenir ce résultat : un chant victorieux articulé autour du célèbre verset de Paul dans Cor I (15 – 54) "Mort où est ta victoire ?"
7 - Selig sind die Toten : "Heureux les morts..". Le chœur final est une longue et profonde prière. La difficulté de l'interprétation tient dans l'équilibre délicat à trouver entre chœur et orchestre qui ne sont en aucun cas concertants. Les deux fusionnent dans un phrasé unique. Il y a néanmoins des enchainements purement orchestraux [2'27"] qui sont à la fois élégiaques (pas trop) et diaphanes par le clair-obscur qu'ils diffusent. Brahms achève son Requiem par l'une de ses plus belles pages. Je ne la commenterai pas, elle s'écoute, c'est tout. Karajan trouve ici un ton juste, mais un tempo un peu plus allant aurait été justifié. Un beau témoignage de l'art du musicien et de l'orchestre qu'il avait façonné vers une forme de perfection sonore. Les quelques notes de harpe conclusives rappellent une autre œuvre qui prit aussi ses distances avec le climat funèbre lié au genre : le requiem de Fauré et son Sanctus en particulier (clic).


Discographie alternative


On considère souvent l'enregistrement mono de 1955 avec la Philharmonie de Berlin conduite par Rudolph Kempe (1910-1976) comme une sorte de miracle. Il est vrai que la lisibilité des chœurs et l'expressivité globale sont souveraines. L'équilibre entre l'orchestre et les voix, la religiosité sans affectation du propos sont magnifiques. Dietrich Fischer-Dieskau débutait, et la voix angélique et chaude d'Elisabeth Grümmer serre le cœur et les tripes : sublime ! Un seul regret, le son râpeux d'un âge révolu, mais sans pathos pourtant (EMI-Naxos 6+/6).
Autre immense version : celle d'Otto Klemperer (clic) avec le Philharmonia en 1961. Juif converti au catholicisme (pour mieux comprendre Bach), le chef octogénaire apporte une grandeur mystique dans cette architecture luthérienne. Il joue sur la fidélité absolue envers la partition. Comme toujours avec cet homme, la transparence de l'orchestration est ciselée au scalpel (les cors dans le N°2). Et puis il y a de nouveau Dietrich Fischer-Dieskau toujours émouvant et la pureté d'Elisabeth Schwarzkopf. N'en jetez plus (EMI 6/6).
L'enregistrement de 1988 par le raffiné Carlo-Maria Giulini (clic) fait partie des outsiders de grande classe. Captée en live à la Philharmonie de Vienne magnifiée, le chef italien humanise son interprétation jusqu'à l'intérioriser. Le chef recourt à des tempos assez vifs, ce qui n'était pas son habitude. C'est à mon sens l'une des rares réussites de l'époque numérique. Andreas Schmidt et Barbara Bonney trouvent l'un et l'autre le ton juste, sans affectation, pour traduire l'émotion. La prise de son est d'une dynamique et d'une précision que l'on ne rencontre sur aucun des autres enregistrements (Dgg 5/6).
Enfin, pour les amateurs de chant choral pur, la version sans orchestre de la main de Brahms lui-même a été enregistrée par l'ensemble Accentus dirigée par Laurence Equilbey. La partie de piano à quatre mains est assurée brillamment par la regrettée Brigitte Engerer (clic) et Boris Berezovsky (Naïve 4/6).
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Vidéos


La vidéo du disque dirigé par Herbert von Karajan à Berlin. La partie 5 chantée par la soprano est un enchantement...
(1) - (2) [11'32"] - (3) [26'15"] - (4) [38'02"] - (5) [43'50"] - (6) [52'02"] - (7) [1H04'40"]


10 commentaires:

  1. Beau portrait du maestro Karajan! Une autre idole planètaire du classique? Peut être Rostropovitch ou la Callas ?
    Je me rappel très bien de son passage au "Grand Echiquier"
    Pour le Requiem de Brahms je connais celle de Karajan bien sur, mais surtout celle de Klemperer,(encore un chef comme Karajan qui rigolait quand il ce brulait)avec la grande Schwarzkopf

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  2. un personnage pas trop sympa quand même ce chef d'orchestre! ça gâcherait presque le plaisir de l'écouter...

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  3. C'est vrai Sonia que l'on ne peut pas toujours dissocier l'art de l'artiste, du métier de l'affectif... Comme tous les chefs d’orchestres autocratiques et seuls maîtres à bord, ses musiciens l'adoraient pour le niveau personnel et collectif auxquels ils parvenaient.

    Karajan était également un découvreur de jeunes talents comme Sophie Mutter, une violoniste de 14 ans qu'il imposa comme sa soliste préférée dans les années 70-80 pour enregistrer des concertos. Par ailleurs il imposa les femmes à la philharmonie de Berlin au grand dam de ces messieurs (la première fut Sabine Meyer comme clarinettiste solo).

    Mais on peut effectivement préférer un chef moins "sulfureux". D'ailleurs, à mon sens (pas uniquement le mien), Klemperer et Kempe dominent la discographie notamment avec leurs solistes. Il y a une humanité chez Kempe....

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  4. La vraie rencontre Karajan avec le Requiem allemand, c'est en 1947 -Philharmonie de Vienne, Hotter et Schwarzkopf-. Le disque préféré d'Arturo Toscanini !!!
    Le chef a vendu plus de 250 millions de disques, c'est le seul artiste du monde de la musique classique qui peut se comparer aux plus grandes pop-rock stars en la matière. A l'époque de sa splendeur, il représentait plus de 40% des ventes de DGG et près de 25% des ventes d'EMI Classics.
    Par ailleurs, il était aussi chef "à vie" du Wiener Singverein, ce qui explique la présence de ces choeurs dans nombre de ses enregistrements berlinois.

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  5. Merci pour cette page hyper intéressante et aussi pour ce texte sur Karajan...!
    Ce site est magnifique et d'une richesse incroyable. Un grand merci !

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  6. Merci Cirimax pour ces encouragements concernant notre blog...

    Si le premier plaisir est d'écrire sur ces musiques passionnantes, partager nos passions avec les lecteurs est aussi bien agréable. Je n'aurais pas la fausse modestie d'affirmer le contraire.

    Et puis en vous répondant, je m'aperçois que la vidéo du requiem avec Karajan - van Dam - Battle à exploser en vol ! Fréquent avec YouTube. Et oui, on doit assurer la maintenance :o) Hop, et voici la vidéo correspondant à l'article et qui n'existait pas en 2012. A surveiller.

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  7. Je viens d'acheter (d'occasion) la fameuse version de Klemperer avec le Philharmonia (en vinyle).
    Magnifique en effet et un enregistrement parfait à mon sens....et des disques propres !

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  8. La "fameuse" est bien le mot !
    Sa Missa Solemnis de Beethoven est du même niveau avec un solo de violon dans le sanctus (début du benedictus) sidéral !!!!

    Question (indiscrète) : Où trouves-tu des vinyles de cette qualité ? J'avais trouvé de très bon disques via Ebay à Leipzig, mais il semble avoir mis la clé sous porte...
    A paris, il y a un disquaire spécialisé dans le vinyle à côté du Panthéon : La Dame Blanche ; tarifs assez élevés, mais conseils compétents... Boutique pittoresque :o)

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  9. Bonjour Claude...Je réponds tardivement n'ayant pas vu les diverses réactions.
    Je trouve mes vinyles d'occasion sur le site CD&LP.com. Pour moi, c'est le meilleur endroit
    mais c'est selon les vendeurs et certains ont des prix absolument abordables ...
    Bien souvent bien moins chers qu'en boutique. Je dis ça tout en respectant les boutiques
    qui peuvent être de bon conseil, il est vrai...

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  10. Merci Cirimax pour le tuyau :o)

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